Traité sur le Taiji quan (attribué à Zhang Sanfeng)
« Dès le moindre mouvement, le corps entier doit être léger et agile, et toutes ses parties reliées. Il convient de stimuler le souffle, de concentrer la puissance spirituelle, de faire en sorte que les mouvements ne présentent aucune rupture, qu’ils n’aient ni creux ni bosse et qu’ils soient sans discontinuité. L’énergie prend racine dans les pieds, se développe dans les jambes, est commandée par la taille et se manifeste dans les doigts. Des pieds, aux jambes, à la taille, il faut une unité parfaite ; ainsi, vous serez capable, dans l’avance ou le recul, de saisir le bon moment et d’obtenir une position avantageuse. Sinon, le corps sera disloqué, défaut provenant des jambes et de la taille.
Ce principe s’applique quelle que soit la direction. Tout cela est une affaire d’intention et non pas une chose extérieure. Le haut ne va pas sans le bas, ni la gauche sans la droite, ni l’avant sans l’arrière; si l’intention est d’aller vers le haut, placer la pensée vers le bas, tout comme lorsqu’on veut arracher une plante, si l’on y ajoute l’idée de torsion, il est certain que la racine elle-même se rompra et elle sera rapidement détruite. Il convient de distinguer clairement le « vide » du « plein ». Chaque partie du corps correspond au « vide » ou à la « plénitude ». Le corps doit être relié, articulation par articulation, sans la moindre discontinuité. »
Trouvé depuis le site de l’association bretonne de taichichuan de Monsieur Philippe Hainry :
abtcc.fr/